Les principales incidences 

L’implantation d’une usine peut générer des impacts à différents niveaux : humain, environnemental ou économique. Plusieurs études sont en cours de réalisation dans le cadre des processus d’autorisations de l’usine et de son raccordement électrique. Ces études préciseront les impacts potentiels et seront rendues publiques lors de l’enquête publique.

Les impacts potentiels 

Les données agrégées des effets des trois projets GravitHy, Carbon et H2V sont disponibles sur le site internet de la CNDP. 

Un point d’attention spécifique : les émissions atmosphériques

Le porteur de projet est conscient de son implantation sur un territoire marqué par 50 ans d’activité industrielle. Une attention particulière sera portée à la préservation de la santé des habitants en lien avec les associations environnementales locales : l’utilisation de minerai étant susceptible de générer des envols de poussières, différentes solutions, telles qu’un convoyeur couvert, des barrières anti-poussières, le capotage des lignes de manutention… sont étudiées pour éliminer cet impact.

Une évolution issue de la concertation préalable

Lors de la concertation préalable, la poussière qui serait issue de l’usine GravitHy a été un sujet majeur soulevé par les participants. Les discussions ont évoqué le stockage et la manutention du concentré de minerai de fer susceptibles de générer des envols de poussières. A l’issue de la concertation préalable, le maître d’ouvrage a alors décidé de renoncer à implanter une unité de briquetage pour le concentré de minerai de fer, et donc à l’importation de concentré de minerai de fer, permettant ainsi de réduire significativement les risques d’envol de poussières (le diamètre minimal des intrants les plus fins passant de moins de 1 mm à 9 mm).

Fiche sur les envols de poussière 

Les enjeux de préservation de la biodiversité : des actions en lien avec le GPMM 

La concertation OAZIP menée par le GPMM a permis de définir les enjeux concernant la faune, la flore et les zones humides du site. Le GPMM a ainsi prévu de sanctuariser 4 800 ha sur les 10 000 dont il dispose, de manière à pouvoir accompagner les industriels qui s’installeraient dans la préservation de la biodiversité.

En route vers « Fos-la-verte » ! 

L’implantation de GravitHy permettrait la création de près de 500 emplois directs. De plus, le territoire bénéficierait des taxes et impôts liés à l’implantation d’une nouvelle usine. GravitHy serait assujettie à des prélèvements à l’échelle nationale, et s’acquitterait, à l’échelle locale, de la cotisation foncière des entreprises (CFE). Les montants exacts sont à ce jour à l’étude.

Par ailleurs, la proposition d’une solution faiblement émettrice de gaz à effet de serre permet à la fois de participer à la transition écologique et de répondre aux attentes des citoyens, tout en renouvelant l’image de Fos-sur-Mer, depuis longtemps associée à l’industrie lourde. Le DRI produit par GravitHy présenterait une empreinte carbone comprise entre 50 et 120kg CO2/tonne d’HBI.

Fiche sur les émissions de gaz à effet de serre du secteur sidérurgique et le bilan carbone de GravitHy 

Tableau de synthèse des enjeux potentiels

La sécurité 

Le projet GravitHy à Fos-sur-Mer serait une ICPE assujettie à autorisation environnementale (L. 181-1 à L. 181-31 du code de l'environnement). Cette obligation dépend de la catégorie et des caractéristiques de chaque installation.

Une étude de dangers devra être produite dans le cadre du processus de demande d’autorisation. En raison du stockage sur site d’hydrogène, l’usine serait probablement classée Seveso seuil bas. L’étude de dangers décrira les risques naturels liés à la zone d’implantation du projet, les risques technologiques (prenant en compte PPRT et effets dominos) et ceux liés à la production et au stockage d’hydrogène et de DRI (ainsi qu’au transport de ce dernier), leur potentielle gravité, leur probabilité de survenance et l’ensemble des dispositifs mis en œuvre pour empêcher leur survenance ou pour en réduire les effets.